11 juillet 2008
auteur : SURAULT FABIEN | co-auteurs : HUYGUE CHRISTIAN Veron R. -
Comme l'annoncent plusieurs études, l'augmentation de la diversité spécifique des couverts prairiaux permet-elle une augmentation de la production fourragère et un moindre salissement par les adventices ? Un dispositif mis en place à Lusignan fournit des éléments de réponse.
Ce dispositif en microparcelles est composé de 25 couverts avec une diversité spécifique initiale de 1 à 8 espèces (mélanges de graminées ou associations graminées - légumineuses), conduits sous 2 rythmes de défoliation et 2 niveaux de fertilisation azotée. Le nombre d'espèces semées dans les couverts n'a pas d'incidence sur la production de matière sèche, sur sa répartition intra ou interannuelle ni sur le salissement des couverts. En revanche, le choix des espèces, et en particulier la fétuque élevée et le dactyle, a un impact fort sur la production. La diversité spécifique des associations diminue au cours du temps et, après 5 ans, les associations les plus complexes ne comptent plus que 2 ou 3 espèces.
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