16 juillet 2009
auteur : Kockmann F. - | co-auteurs : DURU MICHEL GRANGER Sylvie Lemasson C. - Simoens C. -
Certains éleveurs bovin allaitant ont pour habitude de sous utiliser l'herbe au printemps, ce qui est à l'origine de mauvaises performances techniques et économiques. Pour bâtir les bases d'un conseil pertinent sur la prairie, la Chambre d'Agriculture de Saône-et-Loire a étudié de plus prés la gestion du pâturage au printemps.
La méthode de travail a consisté à connaître et analyser la diversité les pratiques de pâturage à partir d'un réseau de 23 exploitations, puis à schématiser les pratiques, en tenant compte du fonctionnement global de l'exploitation. A partir de ce schéma, différents cas types ont été identifiés. Enfin, les marges de progrès ont été proposées pour le transfert au développement.
Six types sont repérés, reflétant la stratégie de l'éleveur et la « robustesse » des systèmes de pâturage face à la sécheresse. Ils correspondent à des milieux différents, mais dépendent aussi de l'organisation du travail ou des objectifs zootechniques. Le premier type pilote en flux très tendus, en maintenant l'herbe rase, dans les milieux à fort potentiel. Le dernier type pilote en flux très sécuritaires, laissant pousser l'herbe, souvent dans des milieux séchants et avec un parcellaire très dispersé. Entre ces deux extrêmes, une gestion en « compromis » est observé, notamment dans les milieux hydromorphes.
Des marges de progrès sont possibles sur le terrain : il s'agit de sécuriser au mieux la gestion pour faire face aux aléas climatiques, tout en évitant le gaspillage.
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