du 23 mars 2022 au 24 mars 2022
PIERRE P.
Les prairies permanentes et temporaires représentent près de 44 % de la SAU française. Ce vaste espace est riche d’une très grande diversité floristique : il y va de la prairie de coteau à Trèfle souterrain aux prairies inondables et marais à Baldingère en passant par les prairies semées qui, au fil des années, peuvent accueillir de nombreuses espèces spontanées. La méthode du diagnostic prairial est fondée sur la connaissance botanique de la prairie. Elle tente d’allier ses vocations fourragères et environnementales. Le diagnostic d’une prairie ne trouve son intérêt et sa pertinence que s’il s’intègre à un système fourrager et aux stratégies particulières d’un éleveur. Il prend appui sur un postulat : la flore d’une prairie est la résultante de l’interaction des facteurs du « milieu » et des « pratiques ». La connaissance de la flore permet alors une « lecture botanique » de la prairie. Un ensemble d’indicateurs (espèces indicatrices, nombre d’espèces, abondance relative, fonds prairial) renseigne l’utilisateur sur l’état du couvert végétal, sa valeur fourragère et sur les possibilités d’évolution de la communauté végétale.
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