du 23 mars 2022 au 24 mars 2022
VERTES F. GASTAL F. DELABY L. DELAGARDE R. DIEULOT R. FALAISE D. WOILTOCK A. PIERRE P.
La destruction des prairies semées est souvent liée à une baisse de productivité et/ou un changement de flore avec le temps. Ces évolutions rarement objectivées, ont fait l’objet de 2 projets de recherche-action récents dans le grand-ouest, dans lesquels des observatoires de jeunes parcelles bien implantées ont été suivis pendant 4 (projet PERPeT) et 5 ans (projet PTD). Les suivis portaient sur la biomasse annuelle et la composition botanique, afin de déterminer comment vieillissent les prairies en fonction du semis initial, du pédoclimat et des pratiques d’utilisation des parcelles. Les principaux résultats, dont la synthèse est présentée, permettent de conclure que «bien faire vieillir des prairies, c’est possible», que leur évolution est multifactorielle avec parmi les principaux déterminants des facteurs climatiques (alimentation en eau), puis liés aux pratiques et aux sols. Plusieurs types de prairies et de trajectoires d’évolution ont été caractérisés, certaines espèces jouant un rôle important dans ces dynamiques. La flore se diversifie et le fond prairial s’équilibre au bout de 5-6 ans, avec un développement racinaire rendant les sols plus résistants au piétinement. Enfin, ces évolutions plus ou moins favorables peuvent amener à reconsidérer la fonction de chaque parcelle dans le système fourrager.
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