du 23 mars 2022 au 24 mars 2022
DELEAU D. GIGOT C. MOQUET M. SCHETELAT S.
Le contexte sociétal et environnemental (restriction d’usage de produits phytosanitaires et diminution du travail du sol profond) amène à faire évoluer les pratiques de destruction d’une prairie avant sa rénovation ou l’implantation d’une culture. Des agriculteurs mettent déjà en pratique des itinéraires techniques innovants en faisant appel majoritairement à un travail superficiel du sol. Dans le cadre du projet PraiGly, un essai a été mené pour comparer différents outils de travail superficiel du sol sur la destruction d’une prairie. Les résultats montrent que la charrue déchaumeuse ou l’utilisation d’un outil à dents équipé d’ailettes permet d’obtenir des résultats satisfaisants. Par ailleurs, deux autres sites d’essais ont permis de tester des itinéraires techniques de rénovation de prairies dégradées. L’un d’entre eux a mis en évidence que l’implantation d’une prairie sous couvert ou à la suite d’une dérobée fourragère (implantée entre la prairie dégradée et la nouvelle prairie) étaient deux pistes prometteuses tant du point de vue rendement que de celui du taux de légumineuses. Le second site avait également pour objectif de contrôler l’agrostis stolonifère qui envahissait la prairie.
Même si les modalités avec labour ou glyphosate montrent les meilleurs résultats, les itinéraires alternatifs testés permettent aussi de faire régresser l’agrostis, sans la faire disparaître durablement. Une analyse multicritère permettant d’évaluer la performance économique et environnementale de chaque itinéraire testé sera nécessaire pour approfondir l’étude.
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