du 12 mars 2024 au 14 mars 2024
Chabbi A.
L'initiative 4 ‰ est un plan volontaire, initié par le ministère français de l'Agriculture a été lancé pour promouvoir l'atténuation des émissions de gaz à effet de serre (GES) en augmentant la séquestration du carbone organique du sol (COS) par l'adoption de pratiques de gestion durable. Ce type de solution fondée sur la nature peut contribuer à lutter contre le changement climatique tout en générant de nombreux avantages connexes, tels que l'amélioration de la qualité des sols et l'accroissement de la biodiversité. La mise en œuvre de mesures de piégeage du carbone (C) dans le sol nécessite un ensemble diversifié d'options, chacune adaptée aux conditions locales du sol et aux possibilités de gestion, et tenant compte des compromis spécifiques au site. A titre d’exemple, une alternative à la culture continue consiste à introduire des prairies de courte durée (3 ou 6 ans) dans les rotations de cultures. Cette approche a été proposée comme une technique visant à prévenir l'appauvrissement en carbone organique du sol, grâce à la reconstitution des stocks de C organique pendant les phases de prairie. Il s'agit d'une stratégie qui vise à assurer la production alimentaire tout en limitant les pertes de C du sol et en atténuant le changement climatique. Dans cette présentation, nous tentons de répondre à plusieurs questions : (1) la prolongation de la durée des prairies temporaires augmente-t-elle l'apport de carbone au sol et les stocks de carbone du sol, (2) une application élevée d'azote dans les prairies temporaires augmente-t-elle l'apport en carbone, (3) existe-t-il un lien entre le stockage du carbone organique du sol (COS) et les émissions de N2O, et (4) la durée des phases de prairies temporaires dans les rotations culturales affecte-t-elle le stockage du COS dans les conditions climatiques actuelles et futures? Enfin, la présentation offrira un aperçu rapide de la méthode (4/1000) ainsi que de la confusion entre le stock et la séquestration du C. Nous examinerons également son impact potentiel sur la gestion des prairies et sur le paiement pour services