du 12 mars 2024 au 14 mars 2024
FARINELLE A. PIQUERAY J.
Les prairies maigres de fauche de basse et moyenne altitude sont d’une grande importance dans les enjeux de biodiversité. Ce type d’habitat s’est créé à la suite de pratiques de fauche (1 à 2 par an) et de fertilisation (modérée, basée sur l’organique) mais s’est considérablement détérioré à la suite de l’intensification des pratiques. La conservation et le développement de ces prairies passent par l’identification des pratiques adéquates ainsi que par leur intégration dans les systèmes agricoles. La question de la fertilisation sur ces prairies extensives est donc primordiale. Cette étude porte sur la comparaison de deux Mesures Agro-Environnementales et Climatiques présentes au Grand-Duché de Luxembourg, une autorisant l’apport de 50 unités de N/ha, l’autre interdisant tout apport d’engrais ; dans les deux cas les prairies sont fauchées au 15/06. Les suivis réalisés sur une durée de 4 ans ont montré que l’impact sur la flore de la fertilisation n’était pas suffisant que pour dégrader, ou améliorer, notablement l’état des prairies. Toutefois, une fertilisation minérale ne semble pas systématiquement conseillée car, même si elle permet une augmentation de la production, le coût de celle-ci ne la rend pas souvent rentable. On peut ajouter à cela que, même si les différences sont faibles, les fourrages issus de zones fertilisées ont tendance à être plus fibreux, et donc moins énergétique, que ceux issus de zones plus maigres.
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