08 juin 2001
auteur : Chénais F. - | co-auteurs : Brunschwig P. - Fiorelli J.L. - SEURET JEAN-MARC
Réussir le pâturage, c'est d'abord y croire, et donc s'en donner les moyens : en utilisant au mieux la structure de l'exploitation et les potentialités locales, grâce à une approche globale du système d'alimentation et du système fourrager, grâce aussi à quelques techniques de gestion du pâturage et outils d'aide à la décision.
Dans les exploitations de l'Ouest, le développement du pâturage s'accompagne d'une augmentation de la surface en herbe (surtout associations), d'une réduction des parts de maïs et de fourrages conservés (à env. 2 t MS/vache/an). Durant la saison de pâturage, l'herbe pâturée seule est suffisante pour couvrir les besoins des animaux si elle est de qualité et offerte à volonté. L'efficacité du pâturage est accrue par : 1/ le pâturage ras au printemps pour améliorer la qualité de l'herbe au cours des cycles suivants, 2/ l'allongement des intervalles entre passages pour constituer des stocks sur pied et allonger la durée de pâturage seul sans fourrages conservés, 3/ l'allongement de la période du pâturage (moindres besoins en fourrages conservés). Pour faciliter les prises de décisions et le pilotage du pâturage, l'éleveur dispose de tout un ensemble d'indicateurs qui sont présentés.
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