15 décembre 1998
auteur : Lecomte P. - | co-auteurs : Dardenne P. - STILMANT Didier Seutin Y. -
Pour rester compétitif à l'horizon 2000 sur les marchés mondiaux, l'éleveur herbager, auquel on recommande de réduire ses coûts et de désintensifier, devra gérer au mieux ses coûts alimentaires et tout particulièrement la diversité de la qualité de son stock de fourrages, comme le montre cette étude.
La caractérisation (quantité et qualité) de la totalité des fauches effectuées au cours de 3 années, dans une exploitation belge pratiquant exclusivement l'ensilage préfané en balles enrubannées, aboutit à illustrer les variations intra et interannuelles importantes que l'on peut rencontrer pour les stocks constitués. Si l'herbager se doit d'optimiser la qualité de la récolte en adaptant la végétation, la fumure, le plan de coupe..., il n'en reste pas moins tributaire de facteurs peu ou pas maîtrisables tels que le climat annuel. La production récoltée et sa qualité peuvent en revanche être facilement connues pour réaliser des classes de fourrage de qualités différentes qu'on utilisera de façon différenciée. La réduction des coûts alimentaires passe notamment par une bonne gestion des stocks fourragers.
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