Comparaison des méthodes de pâturage ''intensif continu'' et ''intensif tournant'' pour la production de viande bovine
Parcourez les articles de la revue Fourrages, et faites vos recherches par mot-clé, auteur ou année
Depuis trois ans, un essai est conduit au Pin-au-Haras (Orne) pour comparer les gains de poids vif obtenus sur des jeunes bœufs avec ces deux méthodes de pâturage.La fumure azotée est d'environ 400 unités/ha.Les lots de bouvillons sont comparables en début d'année mais le chargement est ensuite adapté à la pousse de l'herbe pour chacune des deux techniques de pâturage.Le climat des trois années considérées a entraîné de nettes différences entre les deux traitements pour les conditions de pâturage et par conséquent pour la croissance des animaux.Les résultats sur animaux et les stocks fourragers effectués concluent nettement en faveur du pâturage tournant.Une réflexion sur l'économie des deux systèmes souligne l'intérêt très relatif des économies de clôture réalisées en pâturage continu intensif vis-à-vis des économies de fertilisation envisageables en pâturage tournant intensif, si l'on raisonne la fertilisation azotée.
Comparison of "intensive set stocking" and "intensive paddock grazing" for the production of beef
A comparative trial has been conducted for three years at Le Pin-au-Haras (Orne, Normandy) between these two grazing methods for the measurement of the Iiveweight gain of young bullocks.Nitrogen dressings amount to about 400 units per hectare. The groups of bullocks are of equal size at the beginning of the years, but the stocking rate is later adapted to the growth rate of the grass in each of the two grazing techniques.The weather of the three trial years brought about significant differences between the two treatments as regards the grazing conditions and hence the growth of the animals.The results achieved with the animals and the amounts of stored forage are heavily in favour of paddock grazing.When the economy of the two systems is taken into consideration, it is seen that the fencing costs saved in intensive set stocking are of very limited interest in comparison to the savings in fertilizers that are possible with intensive paddock grazing when there is a rational policy of nitrogen applications.