du 23 mars 2022 au 24 mars 2022
GASTAL F. Jouany C. Decau M.L.
Depuis une quinzaine d’année, il est observé à l’échelle nationale une diminution des pratiques de fertilisation minérale, notamment en P et surtout en K. De ce fait, la question se pose de savoir si ces diminutions de fertilisation minérale peuvent expliquer la diminution de production et la perte de pérennité observées sur le terrain dans un certain nombre de situations.
Des outils de diagnostic, basés sur l’analyse d’herbe (indices de nutrition N, P et K) ou sur l’analyse de sol (pour les prairies temporaires), ont été proposés depuis un certain nombre d’années.
La pertinence de ces outils est illustrée sur trois dispositifs expérimentaux de longue durée, en prairie temporaire et en prairies permanentes. Ces dispositifs permettent d’illustrer que la nutrition P et/ou K peut devenir limitante si l’entretien de la fertilité n’est pas suffisant, et expliquer au moins pour partie leur baisse de production et de pérennité. Les résultent montrent également que ces contraintes P-K sont très liées au bilan minéral à la parcelle, et que ces bilans minéraux sont en prairie extrêmement variables selon les modes de gestion et selon les modes d’exploitation appliqués. La pertinence et les limites des indicateurs de nutrition végétation et sol utilisés sur prairie et cultures fourragères sont discutées.
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